Vin(gt) du mois de mars !
Hommage au théâtre polonais
Il y a cent ans, le 6 avril 1915, Tadeusz Kantor naissait à Wielopole Skrzyńskie. 2015, centième anniversaire de sa naissance, est l'année du théâtre public en Pologne. Le CDN accueillera en avril Kristian Lupa, autre immense metteur en scène polonais, influencé par Kantor, pour la reprise en exclusivité française du Déjeuner chez Wittgenstein de Thomas Bernhard. Les Solitaires intempestifs, maison d'édition théâtrale basée à Besançon et dirigée par François Berreur, publient cette année sous la direction de Jean-Pierre Thibaudat, journaliste et spécialiste du théâtre de l'Est, les Écrits complets de Tadeusz Kantor traduits par Marie-Thérèse Vido-Rzewuska.
Ce Vin(gt) du mois de Mars sera alors l'occasion de célébrer au CDN le théâtre polonais et les saveurs du pays de Kantor et Lupa.
- À partir de 18h : dégustation de vins et repas polonais*
• Vin de baies à la polonaise, bières polonaises, vodka zubrowka blanche
• Bortsch au boeuf, chlodnik aux oeufs, Kluski aux prunes...
- À partir de 19h : rencontre-débat sur le théâtre polonais, en présence de Jean-Pierre Thibaudat, François Berreur, Marie Thérèse Vido-Rzewuska :
Jean-Pierre Thibaudat : Tour d’horizon du théâtre polonais aujourd’hui. Quel est l’héritage de T. Kantor en 2015 ?
François Berreur : Pourquoi une édition des écrits complets de T. Kantor ?
Marie Thérèse Vido-Rzewuska : Comment organiser l’oeuvre éditoriale d’un artiste reprenant sans cesse ses textes ? Quelles versions publier ?
- Lectures d'extraits de Ma pauvre Chambre de l'Imagination (Kantor par lui-même), de Tadeusz Kantor, par Laurent Papot
- À partir de 20h30 : performance hommage à Tadeusz Kantor Quelque chose d’abandonné - par Séverine Chavrier
Séverine Chavrier conçoit un hommage musical et visuel à Tadeusz Kantor, à travers une courte performance qui essaiera de ranimer quelques images, quelques une de ces ritournelles déchirées et inoubliables, à partir d'archives visuelles, de mots de Bruno Schulz, Stanislaw Witkiewicz, Kantor lui-même, de son, de voix.
Elle proposera ainsi une sorte de rêverie subjective autour d'une oeuvre géniale, poétique et politique, rêverie qui voudrait, dans cette autre cave que celle où le Cricot créa ses plus belles pièces, être un modeste voyage avec cet artiste singulier, dadaïste, que la musique semblait toujours galvaniser et dont l'œuvre nous hantera longtemps encore.
- Jusqu'à minuit : reprise de la dégustation - suite du repas polonais et vodka !
En partenariat avec Les Solitaires Intempestifs
Entrée libre - réservation conseillée pour le débat
(*en dehors de la dégustation gratuite, les consommations et plats à la carte du bar sont payants)
Retrouvez l'intégralité du débat en vidéo !