Une maison des artistes
Compagnies et artistes associés
Sur une ou plusieurs saisons, certains artistes et compagnies sont étroitement associés, aux côtés de Célie Pauthe, à la vie de ce théâtre. Ils-elles s’installeront au CDN pour de longues périodes de création et prendront une part active à la rencontre avec les publics. Ensemble, nous mettrons en œuvre cette volonté d’un théâtre ouvert sur la cité, en recherche joyeuse.
Maud Hufnagel et la compagnie Et-Compagnie
Associées sur la durée du mandat de Célie Pauthe
Issue de l’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières, Maud Hufnagel crée des spectacles mêlant texte et inventivité plastique, théâtre d’objets et techniques visuelles. La notion de décentrement, géographique ou social, est au cœur de sa pratique artistique. Les créations qu’elle entreprend sont toujours initiées par un désir de rencontre entre différents publics, adultes ou enfants, habitués aux salles de spectacles ou novices. À sa sortie de l’école, elle travaille comme marionnettiste (interprète ou plasticienne) avec des compagnies de théâtre, de cirque ou de marionnettes (Laurence Mayor, Christian Gangneron, Cie Baro d’Evel, Académie Fratellini, Cyril Bourgois...).
En 2003, elle crée une petite forme solo d’après La Mastication des morts de Patrick Kermann. Depuis 2007, elle voyage en France et dans le monde avec Petit Pierre, co-mis en scène par Lucie Nicolas, avec qui elle crée par la suite Pisteurs en 2009. Elle intervient également à l’Hôpital psychiatrique Daumezon dans le cadre du Festival Excentrique où elle crée l’installation Des Équilibres. Elle collabore depuis deux ans au festival « Nous, la lune et les voisins » au cœur d’un quartier populaire de Beyrouth. Depuis 2008, elle co-dirige la compagnie Et-Compagnie avec Bruno Sebag qui vient de signer avec elle la mise en scène de Létée de Stéphane Jaubertie à la Maison des Arts de Thonon-Évian. Cette saison, elle joue Petit Pierre au CDN et en décentralisation régionale et crée Un léger Décalage, avec des amateurs du Val de Mouthe.
Julie Duclos et la Compagnie l’In-Quarto
Associées pendant la saison 14-15
Formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Julie Duclos a eu pour professeurs Dominique Valadié et Alain Françon. C’est là qu’elle rencontre Philippe Garrel, professeur de « jeu devant la caméra ». Cette découverte d’une nouvelle façon d’envisager le jeu théâtral s’accompagne de celle du texte de La Maman et la putain qui ne la quittera plus. Au Conservatoire, elle met en scène Fragments d’un discours amoureux d’après Roland Barthes. Comédienne, elle joue sous la direction notamment de Jean-Pierre Vincent et Marc Paquien. En mai 2011, elle crée la Compagnie l’In-quarto, avec qui elle questionne et explore au plateau l’improvisation, le montage, l’autofiction, la fragmentation, le rapport réel/fiction. Après Fragments d’un discours amoureux, elle met en scène Masculin/ Féminin, projet soutenu par le Théâtre de Vanves et joué depuis dans de nombreux festivals.
Dernièrement, elle a participé à deux stages dirigés par Krystian Lupa, dans le cadre des Chantiers Nomades. Nos Serments est sa troisième création.
Violaine Schwartz
Auteure associée pendant les saisons 14-15 et 15-16
Violaine Schwartz est comédienne, chanteuse et auteure. Formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg, elle joue notamment sous la direction de Jacques Lassalle, Georges Aperghis, Alain Ollivier, Marcel Bozonnet, Frédéric Fisbach, Pierre Ascaride, Ludovic Lagarde, Gilberte Tsaï, Charles Tordjman, Pierre Baux, Guillaume Delaveau et Célie Pauthe. Avec la contrebassiste Hélène Labarrière, elle crée J’ai le cafard, récital autour de chansons réalistes qu’elle joue depuis 2009 dans de nombreux théâtres et festivals. En tant qu’auteure, elle a publié deux romans chez P.O.L. Deux portraits de femmes aux limites d’elles- mêmes : La Tête en arrière en 2010 et Le Vent dans la bouche en 2013. Pour le spectacle d’Irène Bonnaud Retour à Argos, elle écrit Io 467 et Flux migratoire, épilogues aux Exilées d’Eschyle, deux monologues abordant la question du droit d’asile en Europe, publiés aux Solitaires intempestifs. En 2013, elle écrit et joue, avec la chorégraphe Cécile Loyer, L’Hippocampe mais l’hipoccampe pour le Festival concordance.
Cette saison, elle est en résidence au CDN, où elle écrira sa première pièce. Pré-intitulée Comment on freine, celle-ci explore notre rapport au « vêtement », objet très intime et en même temps marchandise la plus emblématique de la mondialisation néo-libérale. Ce texte sera mis en scène au cours de la saison 15/16 par Irène Bonnaud, initiatrice de cette commande d’écriture.